Depuis l’année 2000, nous organisons au Népal, avec l’appui de nos partenaires locaux, des actions médicales et sociales. Interrompues en 2003 en raison de la guerre civile, les missions ont repris à partir de 2008:
plus de vingt bénévoles, médecins, logisticiens, interviennent dans des villages isolés de toute structure médicale, coupés du monde la moitié de l’année à cause de la mousson.
Il nous faut en moyenne 6 Jeeps, transportant tout le matériel nécessaire pour les missions.
Découvrez nos actions :
L’action médicale est au cœur des missions de Partage dans le monde. L’équipe médicale est constituée de 2 à 4 médecins français accompagnés d’autant de médecins népalais.
Le camp médical se déroule sur 3 à 5 jours par village. 1500 à 2000 consultations sont effectuées par mission. Dès l’aube, les patients affluent de tous les villages voisins pour bénéficier de ces consultations. Il n’est pas rare qu’ils marchent 3 à 4 heures pour atteindre le camp.
[read more=”Lire plus” less=”Lire Moins”]La présence d’une gynécologue népalaise est primordiale pour soigner des femmes qui ont pour la plupart été enceintes très tôt dans leur vie (souvent vers l’âge de 14 ans).
Les enfants présentent parfois des pathologies compliquées liées à une malnutrition chronique et un manque cruel d’hygiène; les infections dermatologiques se trouvent très fréquentes.
La présence rare de médecins dans ces villages reculés permet d’effectuer des actes de petite chirurgie très précieux pour améliorer le quotidien des villageois.
Les médicaments sont acheminés depuis Katmandou pour chaque village et sont livrés gratuitement pour tous les patients; leur dispensation est assurée par un pharmacien népalais[/read]
Un optométriste et des chirurgiens dentistes font souvent partie de la mission médicale.
Les besoins des habitants en correction de vue sont très grands, une distribution de 200 paires de lunettes réglables est effectuée par village à chaque mission.
Le quotidien de ces villageois ne leur permet pas d’avoir un suivi dentaire, environ 70 patients sont soignés chaque jour de consultation sur place.
Les patients en situation de handicap ne sortent que très rarement de chez eux. Ils sont considérés comme porteurs de malédiction par les villageois.
Ces cas attirent toute notre attention et nous mobilisent tout le long de notre présence dans les villages.
Nous prenons en charge l’hospitalisation et les soins d’une jeune femme, Bagawati. Après un séjour de plusieurs semaines à l’hôpital, elle en sort transformée.
Depuis 2014 Partage dans le monde offre des cours de premiers secours aux jeunes de chaque village où se déroule un camp médical.
Ces formations sont très précieuses, notamment en situation d’urgence comme le séisme, dans ces lieux où le soignant le plus proche se trouve à 2 heures de marche.
Le séisme de 2015 a généré un traumatisme psychique important qui est venu alourdir les dégâts matériels et les pertes de vie et de handicap. Les nombreuses répliques de ce séisme entretiennent cette anxiété depuis 3 ans.
Dans ce pays où les enfants et les adultes sont très peu habitués à exprimer leurs émotions, les psychologues et psychiatres de Partage dans le monde ont entrepris d’alléger le poids de cette catastrophe.
Des ateliers sont mis en place pour permettre aux enfants d’exprimer leurs peurs à travers des dessins, du modelage ou de construction en bois.
Des ateliers pour apprendre à se laver les mains, et bien se brosser les dents sont organisés pour les écoliers de 3 à 16 ans.
Des cours et des mises en situation sur la qualité de l’eau et ses utilisations sont dispensés dans chaque école où nous effectuons nos missions médicales. Des purificateurs d’eau sont distribués dans chaque école, pour que tous bénéficient d’une eau potable.
Avec les enfants d’une école française nous créons de petites séquences de films éducatifs sur l’hygiène qui sont ensuite montrées aux enfants des écoles népalaises.
Le népalais est la langue officielle mais le « tamang » est l’autre langue parlée souvent dans ces régions.
Apprendre l’anglais à ces enfants représente une chance qu’ils puissent s’ouvrir plus facilement au monde.
Partage dans le monde a financé des cours d’anglais aux élèves et aux instituteurs sur l’ensemble d’une année scolaire.
Dans ces endroits reculés et isolés du monde où la vie est rude, nous essayons d’apporter de petits moments de bonheur aux enfants (et adultes), des moments de magie, d’ouverture au monde et de divertissement pour adoucir leur quotidien.
Des films de dessins animés ou de Charlie Chaplin sont projetés le soir, des ateliers de dessins et de coloration, de confection de tour Eiffel en bois (pour un petit souvenir français), sont proposés aux enfants après leurs cours.
Entre 2016 et 2018 partage dans le monde impulse et finance la mise en œuvre d’un poulailler coopératif dans le village de Phikure.
Ce projet consiste à importer de l’étranger 300 poussins qui deviendront des poules pondeuses, espèce inexistante au Népal.
Ce poulailler est géré par une coopérative de 24 femmes spécialement constituée pour l’ocasion. L’objectif principal est d’améliorer les apports nutritionnels pour chaque écolier par la fourniture d’un œuf par jour. Les œufs restants sont vendus pour autofinancer le projet.
Un vétérinaire intervient régulièrement pour la formation des femmes et le suivi des poules.
Des groupes de paroles de femmes ont été conduits dans tous les villages où des missions ont eu lieu.
Ces groupes regroupaient généralement entre 20 et 40 femmes et ont été animés par une gynécologue, une nutritionniste et des médecins.
Les sujets traités sont variés: mariage précoce, questions de menstruations et de contraception, allaitement, nutrition et diversification alimentaire, hygiène des enfants, grossesse, etc.
Entre 2016 et 2017, dans les villages de Phikury et Dandakharka, 33 et 35 femmes respectivement bénéficient d’une formation quotidienne de couture pendant 9 mois.
Partage dans le monde a financé la livraison de 3 machines à coudre pour chaque village pour les besoins de cette formation.
Une dizaine de femmes ouvrirent par la suite leur propre atelier.
Toutes ces apprenties ont également appris la confection de serviettes hygiéniques, en tissu, réutilisables et lavables, très utiles dans leurs conditions de vie.
A chaque mission Partage dans le monde s’assure de fournir aux écoliers le matériel scolaire nécessaire pour l’ensemble de l’année scolaire: cartables, cahiers, crayons… ainsi que des couvertures chaudes pour mieux affronter l’hiver rude.
Les auxiliaires de santé disposent d’un kit médical d’urgence.
Les enfants reçoivent chacun un kit sanitaire contenant brosse à dent, dentifrice et savon.
Les écoliers touchés par la malnutrition reçoivent des boites de Sarbottham Pitto, nourriture locale hyper-protéinée.
Après le séisme, Partage dans le monde achète et achemine des denrées de première nécessité, du matériel pour permettre aux villageois de s’abriter (tentes, tôles…) dans 5 villages isolés, détruits à 90% dans le district de Nuwakot : Thaprek, Phikuré, Dandakharkha, Salme et Kahule.
Lors des inondations au Terail, Partage dans le monde envoie plusieurs tonnes de denrées alimentaires et de produits d’hygiène.
Partage dans le monde est une association humanitaire française qui apporte une aide médicale et sociale envers les plus démunis, principalement en Inde et au Népal dans les villages isolés de tout circuit médical.